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2018-10-25
cr, colloque, crihn, Marcello Vitali Rosati, Lena Krauss, Antoine Courtin

Conférence du CRIHN, 25 octobre 2018

Présentation du Doyen

Fasciné par le champ dans sa dimension où rétroaction sur les méthodes.

Facultés des arts et des sciences conçues comme des projets intellectuels. Diversité et réseaux de collaborations entre des chercheurs issus de champs distinct mais qui trouvent collaborations communes.

Volonté d’accroître projets DH. CRC écritures numériques, CRIHN. Mais au-delà de ces marqueurs établis, mise en place d’un nouveau carrefour et création numérique. Un horizon concret pour développer le leadership dans ce domaine.

Soutenu depuis sa création CRIHN conçu de manière interuniversitaire. Une véritable collaboration interinstitutionnelle en recherche, vue comme opportunité. 5e anniversaire du CRIHN.

Numérique qui transforme nos outils et nos pratiques, fascinant de voir comment transforme nos modes d’élaboration du savoir. Compte sur vous pas seulement pour constater ces transformations mais les infléchir de manière à ce que les outils et les pratiques développés pour l’épanouissement de tous nos citoyens.

Conférence plénière Marcello Vitali Rosati, Pour une pensée pré-humaine

Clichés, rassurants pourquoi s’en passer !

Voici la mer. Sait que la mer est immense, composée d’eau salée. Quid quand n’est plus devant la mer. Que se passe-t-il quand dans sa chambre, la mer est-elle encore là ? Sans doute une question naïve mais qui a depuis toujours angoissée l’humanité.

Une réponse un peu standard à ces questions celle apportée par John Locke en 1689 dans son essai philosophique sur l’entendement humain. Qualité première et secondaire. Les qualités qui concernent l’objet en soi et les qualités qui concernent la perception. La mer a des qualités primaires, objectives qui sont là indépendamment que nous soyons là. Des qualités perceptives qui dépendent de notre perception.

Cette distinction de Locke a été mise en cause par divers autres penseurs comme Kant. Comment parler de ces qualités première si seul accès notre perception. Ces qualités primaires que des qualités secondaires qui dépendent de nos sens car ne pouvons en parler que parce qu’elle dépendent de notre observation.

Après la finitude cf. Meillassoux. Un monde là, auquel nous n’avons pas accès. De l’autre côté, un accès au monde mais sans monde. Le monde au-delà de ce que nous pouvons en dire n’existe pas. Un peu triste. Deux positions qu’il définit comme réalisme dogmatique d’une part et corrélationniste d’autre part.

Kant le premier critique du réalisme dogmatique. Si sommes réaliste, ce réalisme doit être étayé avec le dogmatisme. Un dogme car aucune possibilité de le prouver puisque nous parlons de quelque chose dont ne peut avoir l’expérience. Réalisme naïf ou dogmatisme.

L’autre position est celle que Meillassous appelle corrélationnisme, aussi appelée philosophie de l’accès. Il n’y a que notre accès au monde. Énoncés scientifiques que nous reconnaissons et qui parle de quelque chose avant même que l’humanité existe. Risque constructivisme total.

Question des ancestraux. Quelques solutions comme celle proposée par Hegel. Analyse des paradigmes de pensées plutôt que des penseurs. Identifier des structures philosophiques de base.

La médiation, une médiation originaire (ontologique) qui sera là depuis toujours. Hypostase de la corrélation, alors affaire à une métaphysique. Pour Meillassoux pas idéaliste, ni corrélationniste mais un réaliste naïf car parle de quelque chose dont ne peut avoir expérience. Cœur de l’argument de Meillassoux, nous ne connaissons pas de corrélation qui soit ailleurs que les humains. Nous ne pouvons pas sortir de nous même pour découvrir si cette corrélation est vraie, car nous ne connaissons pas d’autre chose que des humains pour cette corrélation. Cette thèse que voudrait contester.

Image de N mais aurait du mettre Olivier Diez, penser concept de non humain. Nietzsche se demande dans un aphorisme dans par delà le bien et le mal si ce corrélation hégélien a un sens. Critique Descartes, une pensée ne vient que quand elle veut, pas certitude que dire que "quelque chose pense". Pour N corrélationnisme serait donc aussi métaphysique car convoque choses comme si relevaient de l’expérience alors que pas d’autres éléments que dire que quelque chose pense.

Ne peut retenir que seulement un accès au monde que ne peut pas séparer (hypostasier) et que cet accès au monde doit être établi, incarné, matériel. Il faut donc être capable d’établir des formes d’accès des médiations qui ne soient pas métaphysiques mais dont puisse parler car elles se donnent incarnées et inscrites.

Question qui se pose aujourd’hui de manière particulière. Ne pense pas que la métaphysique change, ou que des ruptures ontologiques liées à l’informatique, mais parce que le fait numérique font poser les questions différemment. Notamment parce que les conditions matérielles et concrètes de production de la pensée se posent autrement. Machine qui est le symbole de changements importants dans les modes d’inscription et d’émergence de la pensée.

Les DH nous obligent à une remise en question fondamentale du rapport entre humain et machines. Oxymoron, la machine et l’humain ensemble. Ce qui explique aussi la résistance de certains collègues face à cette tension. Nous oblige à remettre en question définitions. Cf. Posthmanistes comme chez Barad Karen ?

My post humanist account calls into question the givenness of the differential categories of human and non human, examining the practices throughout these differential boundaries are stabilized and destabilized.

Chez Cary ? Posthumanities series Minnesota press

What is posthumanism

Idée même d’être humain né d’une série d’interaction desquelles il émerge. Réflexion sur le pré-humain. Des médiations incarnées et réinscrites desquelles peuvent ressortir un je pense cartésien.

Ce disant résoud la question des ancestraux de Meillassoux. Validité des faits consistent dans le fait que corrélation résulte de ce qu’il y a avant. Il n’est pas juste possible de parler d’un corrélât non humain, mais nécessaire que soi là pour pouvoir parler d’un humain tout court.

Comment toutefois éviter le dogmatisme ?

Penser l’Être comme quelque chose d’originairement médié, ontologique. Le réel est médié. Pas une métaphysique car cette médiation est matérielle. Et pas vrai que ne connaissons l‘humain que par cette médiation car il en existe d‘autre.

Cette médiation est

  • matérielle
  • inscrite
  • non-humaine (ou pré-humaine)
  • en action
  • multiple - Être-multiples

Une approche ontologique qui essaye de s’intéroger sur l’être des Êtres en tant que... ce que j'appelle méta-ontologie pour dire que se détermine par plusieurs ontologies. Multiplicité de l’Être et médiations originaires

[revoir passage]

Depuis le point de vue méta-ontologique, il n’y a que des catégories primaires. Pas de distinction possible entre primaires et qualités secondaires car l’être est toujours déjà médié. Cela signifie que toutes les qualités sont primaires.

Quelles sont ces médiations inscrites ? Concrètement que veut dire cette réflexion.

Éditorialisation, ensemble des dynamiques qui produisent et structure l‘espace numérique. Ces dynamiques sont les interactions des actions individuelles et collectives avec un environnement numérique particulier.

Toujours souligné sa dimension ontologique car coexistante à l’être. Aujourd’hui dirait que cette définition trop humaniste. Car comme si dit que des individus qui cliquent.

L’éditorialisation est l’ensemble des dynamiques qui permettent à parti de cette constitution l’émegrence du sens. Ces dynamiques sont le résultats de force et d’actions différentes qui déterminent après-coup l’apparition et l’identification d‘objets particuliers (personnes, communautés, algorithmes, plateformes)

Exemple Michael Sinatra. Publie, clique, twitter. Mais aussi des algorithmes qui produisent des flux et font des choses à partir de ce qui est produit par les humains. Mais une essentialisation du fait que déjà pensé qui était Michael Sinatra. En réalité l’inverse. Michael Sinatra, l’après coup de ce qui émerge en tant que forces diverses mais aussi Michael Sinatra lui qui n’existe que parce qu’il émerge de l’après coup de tout cela (y compris celui qui fabrique des cravates roses). Tout ce qui émerge là, des médiations inscrites et concrètes au sens où peut les lire. Des inputs et outputs au sens où peut les regarder car sont matérielles, elles ne sont pas symboliques.

Le crétacé quoi dans cette perspective ? Le crétacé est une période géologique qui s’étend de... Cette définition ne se base pas sur notre accès au monde. Cette affirmation se base sur quelque chose qui a eu accès au Crétacé. Les stratotypes sont des inscriptions des médiations d’un accès au monde qui sont encore là et nous permettent de formuler cette affirmation. Une affirmation qui est bien basée sur un accès au monde et qui n’est pas une affirmation métaphysique.

Humain toujours humain en tant qu’humain, un contrecoup entre ces médiations là.

Et revenons à la mer. Est-ce que la mer est là ? Pourrait dire qu’il y a un individu qui voit la mer. Médiation qui s’incarnerait dans l’individu. Mais peut dire que des conditions matérielles inscrites qui font la vision du bleu. L’accès à la mer comme bleu une condition primaire car accès à la mer. Cet accès pas humain. La mer ne peut pas être pensé séparé de l’accès à la mer, je suis d’accord. Car la mer est l’ensemble des pensées de la mer, et ces pensées sont des médiations, inscrites et matérielles, et ces médiations sont des pensées pré-humaine.

Dit que des médiations matérielles et que ne sont pas symbolique. Quid de la symbolisation dans ce système.

Enjeu opposition entre symbolique et non symbolique et entre sémantique et syntaxique. Deux oppositions hypostasiées dont a fait le principe de base de notre compréhension du rapport entre homme et machine et rapport de l’être humain au monde. Retrouve cela chez Goody, etc. Toujours pourquoi serions supérieurs à tout le reste. Un préjugé.

Pensée symbolique une des bases. Quelque chose que je placerais comme un après coût. Bien sur du sens de parler de symbolique. Mais est-ce que originaire ou le contrecoup de ces interactions.

De même pour opposition entre syntaxique et symbolique. En partie formalisée à partir définition des machines de turing. Critiqué par Searl avec expérience de la chambre chinoise. En réalité Turing parle de oracle machine, donc environnements plus ouverts, donc plus complexe. Notre évolution dans l’environnement numérique nous montre que syntaxique et sémantique étroitement corrélés de même que symboliques et médiatiques. Les médiations peuvent faire émerger des choses symboliques.

Jean-Marc, ça médie donc je suis. Il existerait donc d’après toi une médiation indépendante de l’humain, car pré-humaine. Mais alors ne revient-on pas à la métaphysique.

R Non dans la mesure où alors l’humain lui-même une métaphysique. Ok avec Kant sur pb accès. Meillassoux dit que ne peut pas parler de médiation non incarnée. Mais en fait pas vrai que l’humain soit la seule médiation possible, cf. les stratotypes. Pourrait autant douter du je vois que du ça médie.

Si quelque chose en tant qu’inscrit. Herméneutique du support pour repenser la matérialité. Pas quelque chose d’immédiat. Ce que nous cherchons un sol qui serait solide, et elle me semble pouvoir être identifiée dans une médiation concrète. Les stratotypes, le numérique en est autre. Je me rend compte aussi de son autonomie.

Projet état de l’art 2016-2018

étude des collections art moderne et contemporain français.

Portrait d‘œuvres et de collection. FRAC, analyser l’existence scientifique. Œuvre faite de transfert et dépôt.

Plusieurs groupes de travail en data sprint. Nicolas Thély, dans quelle mesure une politique prescriptive des conséquences sur les acquisitions. Esthétique relationnelle.

Groupe composé de designers, développeurs, chercheurs et experts de données.

chargement API, JSON travail avec JSON

Réalisation d’un profil d’artiste structuré par événements et par année. Et création d’une ligne de temps représentant la vie des œuvres.

Second datastrpint avec Vidéomuseum, représenter la vie des œuvres. Navigart base de données unique pour les collections publiques.

Origni studies, market studies, acquisition studies, exhibition studies...

Genre de travail qui permettrait d’avancer dans ce genre de recherche

Lena Krause

Cahier sans doute trop petit pour y voir clair.

Ancien Régime et France révolutionnaire. Pouvoir fragmenté et manque de clarté, chevauchement des compétences, etc. Veut créer une division de la France en parties égales voire géométriques. Nouvelle carte toutefois proche de cette division rationnelle avec une logique d’ensemble égale et hiérarchiquement centralisée.

Construction des infrastructures en France dont l’objectif est de suivre le même principe. La réparation des équipements à travers le territoire français devient donc un enjeu important. Volonté de limiter les coûts.

étudier spatiale ment les projets d‘arxhitecture de l’époque

Outil documentaire / instrument de recherche pour poser des questions plutôt que répondre à des questions que se pose déjà.

Travail processuel. Dimension performative dans l’acte que pose. Avoir une distance critique sur les visualisations car se laisse parfois un peu guider par les formes que trouve.

Une pensée spatiale qui émerge à l’époque. Émergence de la cartographie thématique, avec diffusion cartes avec lithographies. Moins secret militaire et plus objet de discussion par les chercheurs et les amateurs. Imaginaire national, image unie et validation point de vue national.

Créer un atlas une pratique éditoriale, car doit compiler des documents cartographiques ou non et créer un ensemble. Une manière de promouvoir une forme visuelle de savoir. En créant des liens actifs, potentiel épistémologique, trouver nouvelles informations.

Pas la première à s’être essayée à faire analyse quanti de l‘activité du CBC. Teyssot, Bernard LePetit, 80/90. La différence, dépouillement déjà réalisé, bdd accessible, outils de cartographie et visualisation disponible et possibilité de proposer la manipulation de ces données et exploiter interactivité pour créer son propre point de vue. Une dimension heuristique pour éviter le chercheur à se poser des questions.

Promouvoir la navigation, se diriger, point de vue que n’avait pas encore eu.

Exportation de la base en XML, restructuration des données. JSON pour D3.js visualisation interactive à partir d‘un set de données. Stephen Sinclair à McGill.

Observable HQ comme environnement de travail. Nb délibérations annuelles. Peut commencer à réfléchir. Quid séance ou un projet vs 11 projets.

Dimension du faire, possibilité de nouvelles question. Placer les projets de manière spatiale. Carte de départements de la France actuelle. Attention à ne pas faire dire à cette carte quelque chose que ne dit pas. Choix de la carte.

Affordances et limitations lorsqu‘est en train de coder. Visualisation encore très en lien avec les affordances des environnements dans lequel travaille.

Conclure dimension exploratoire de mon atlas tant dans le processus que dans l’objet que je veux créer. Produire un nouvel environnement de recherche dans lequel peut explorer les données pour nouvelles vision sur l’architecture de cette époque.

3e présentation

Systèmes génératifs et visualisation de données.

Fonds de musique électro-accoustique, application small-data qui est disponible en ligne. Histoire des systèmes génératifs dans le domaine des arts visuels et leur utilisation dans le cadre des DH.

Question de savoir ce que ces systèmes peuvent apporter dans des projets DH.

Quelques exemples, indiquer à quels besoins répondent et à quels enjeux associés.

  • applications composites ou mashup qui combinent dynamiquement des contenus
  • système multi agent qui font inteargir différentes machines entre elles

Possibilité de formes plus généreuses pour explorer les archives. Pratiques contemplatives et exploratoires.

Chatonsky, Bruno, Drouin, Jonathan Harris s‘étant intéressé aux données en ligne rendre compte esprit du temps des images qui vont peupler notre esprit. Propositions artistiques qui proposent de nouveaux agencements de nouveaux médias et mettent en valeur les archives du web.

Système multi-agents qui ne s‘appuient pas sur des connaissances produites par des experts. Agents qui interagissent, doués d‘une certaine autonomie. Joseph Nechvatal, Wattelot, etc. Création de dynamiques de groupe complexe. Caractère qui peut surprendre utilisateurs en faisant apparaître comportements inattendus.

Multiagent utilisés pour connecter des notices ensemble à partir des données qu’elles partagent. Création d’un système et usager peut configurer. Création de liens entre documents qui devient objet d’un spectacle mis sous la coupe d’opérations de lectures.

Premières visualisations. Application développée dans le cadre d’un projet de recherche de Geneviève Matton, fonds de l’IMEB institut créé en 1970 par Françoise Barrière et Christian Clozier, fermée en 81.

Fonds où œuvres de miliers de compositeurs réalisés sur environ 40 ans. Concours annuels 36 éditions. Cette histoire que voudrait rendre visible à travers système génératif. Rendre compte de la vie d’un institut à travers les événements organisés (structure qui disparaît complètement actuellement sur le site de la bnf).

Application Small data pour faciliter écoute et accès.

Application composée de listing et les connecte à DataBnf.fr pour récupérer autres données. Euphonies d’or.

  • nb de participants
  • catégories (peu utilisables)

s’est donc mis à construire ses propres visualisation pour tenir compte des travaux organisés par l’INED. Rendre compte visuellement du nb de participants par chaque candidat. Car gris pour compositeur et participation aux 37 éditions. Dégradé pour les 36 événements.

Rapidement pouvoir évaluer participation au concours.

Index interactif qui permet d’identifier rapidement compositeur qui ont participé et consulter la liste des réalisations.

Ben Shneiderman propose vue générale avant accéder vue plus détaillée

Opérations de filtrage, dans l’interface pour restreindre la visualisation à tous les participants qui ont au moins une composition enregistrée à la Bnf. Peut présenter les données accessibles et celles qui ne le sont pas.

Peut aussi chercher compositeurs si connaît leur nom.

Système qui récupère traces activités utilisateurs, agent interagissant les uns avec les autres et formes liges qui permet de tracer des propriétés en communs. Peut la sélectionner et sert à réorganiser le système.

Cartes de navigation pour indiquer le parcours d’un usager au sein d’une archive multimédia. Peut aussi être utilisé pour consulter de nouveau l‘archive.

Comment planifier l‘après vie. Impact de la dimension matérielle.

Question de la sémiologie graphique, comment donner possibilité de cartes interactives. Gestion de la dimension temporelle, dimension d’interactivité qui pourrait être beaucoup plus travaillée. Vue par défaut peut être choisie et personne qui peut modifier paramètres.

Serendipité mise en place sur le datalab de Nantes. sur problématique en trois points, toujours frappant. Marathon de codage

Rmq Lena

Bien, parlé librement même si on sentait que vous étiez un peu stressée mais normal pour premiere intervention dans ce cadre.

Ce que vous avez dit était intelligent et inspirant. Vous avez bien rendu compte du travail en cours. Peut-être aurez-vous pu aller plus loins dans les propositions que vous faisiez.

Un peu schématique sur les cartes révolutionnaires. Mais bien de montrer la question de la production des images, caractère réflexif du travail.

Mieux préparer tout de même son texte au moins pour les introductions et conclusion.

Pour la suite : pensez à ne pas oublier les croisement que vous pourriez faire avec d‘autres données.

Poly-système

Alan Zohar loi de l’interférence littéraire basée sur la théorie des systèmes

Lois de l’interférence littéraires, en analysant les rapports... système et sous-systèmes. S’inspirant de la scientométrie de Gartfield. Objectif de mesurer l’activité dans les sciences et les technologies. Définit cette approche comme criticométrie. Application des indicateurs en sciences pour les arts et littérature.

Utilisation des techniques de mots clefs et forage.

Base MLAIB de 212 revues de littératures nationales. Références par pays.

Europe 70% publication, Amérique 20%

12 pays 91%, littératures Afrique sous-système.

Critique d’art

http://critiquesdart.univ-paris1.fr

Définition de la critique d’art et de son corpus. Correspond à l’émergence du salon.

Auteurs sélectionnés pour avoir au moins écrit sur l’art, entre 1850 et l’entre-deux guerre et en Français.

Projet initié par Catherine Méneux et Marie Gispert à l’Université-Paris I Sorbonne.

Et Orélie Desfriches-Doria et Gérald Kenberlec, spécialistes documentation et organisation de la connaissance.

Construction interdisciplinaire. Début du projet en 2014, repenser et réaliser la structure en 2015 2016. Construction d’un système from scratch car avant Omeka-S. Plusieurs itérations pour définir le modèle (2). Échanger sur les données techniques et sémantique, pourquoi faire une base de données, etc.

Gros travail sur les workflow et système de saisie avec des masques pour pouvoir appliquer le maximum de sélections et lier les concepts entre eux.

Besoin d’un référentiel avant même de pouvoir commencer à saisir. Toutes les revues devaient être renseignées avant la saisie. D’où une saisie à partir de 2016. 70 spécialistes chercheurs, masters et doctorat qui ont participé au travail. Pas seulement de l’informatique !

2017-2018 libérer les données. Utilisation d’autorités avec ISNI et vocabulaires contrôlés.

Initialement identifier les critiques d’art avec bibliographies génériques. Mais gestion des pseudonymes partagés particulièrement complexe, problème des collectifs, etc. Aussi des impensés comme la gestion des catalogues ou des traductions qui ne s’intégraient pas dans la base au départ.

Importance de la qualité des modèles et données. Suite aux aller-retours, le modèle s’est complexifié. Les collègues bien compris intérêt de ce pivot sémantique et nous beaucoup appris sur la critique d’art.

Granularité fine. Alignement. Référencement naturel, interrogation sémantique.

Masques de saisie pour encadrer la saisie. Données soient issues thèses de doctorat soit recherches directes.

Concept de dossier documentaire, mais pas compris de la même manière. En sciences de l’information un produit documentaire. Pour les historiens d’art un vrai dossier (en pdf !). Traduction littérale pour qu’une curatrice travaille sur l’organisation de ces répertoires à partir de templates CSV ou TXT destinés à ce que chaque spécialiste puisse faire son travail avec ses outils et les envoyer pour alimenter ces dossiers. Ainsi nous sommes parvenus à faire du web sémantique avec du CSV ou des fichiers textes.

Du SQL au Not only SQL sans perte de qualité.

Ensuite définit des interfaces d’accès à l’information autant pour les humains, avec résultats en Français. Possibilités d’export en tableau et JSON. Requêtes dans l’interface qui sont reformulées de manière intelligible.

cela pour pouvoir faire des analyses et des visualisation. Moteur open search simple avec autocomplétion. Un moteur de recherche en auto-complétion pour explorer les entités. Bio-bibliographie fortement éditorialisée qui correspond aux dossiers. En revanche en partie extrait automatiquement de la base de données.

Bibliographie complète mais visuellement peu de sens. Exposition pour Google, ou visualisation sémantique.

Prosopographie, science auxiliaire de l’histoire qui ... cf. Thierry Coimet

Structure prosopographique, extraction des données sémantiques pour comprendre les relations sociales et les enjeux.

Limites, surtout représentatif d’un état actuel. Car 43 auteurs, et 25 000 notices, travail qui est loin d’être complet. Ne met en ligne que quand terminé un auteur. Recherche exploratoire, difficile de connaître la représentativité de la base en l’état.

Les usages du dispositifs

Données libres, un objectif de la recherche. Avec la loi numérique données qui doivent être intégrées dans un plan de gestion de données PGD. Versement dans plateformes ouvertes, création de jeux de données à la demande.

L’année dernière hackathon ou datasprint pour la restitution du projet où des chercheurs de différentes disciplines ont travaillé sur 3 posters thématique à partir d’un certain nombre d’indicateurs. Et visualisations

  • Antoine Courtin sur représentativité
  • Chronologie pour requêter la base visuellement
  • Pierre-C? Langalis, clustering des revues par auteurs qu’ils partagent (voit cluster cinéma)
  • Claire Dupin premier data paper, comprendre les mutations des carrières des critiques d’art avec émergence des salons, signatures et pseudonymisation et féminines.

Antoine Courtin, Expérimenter autour des ventes d’antiques au XIXe siècle de la mise en données à l’éditorialisation

Projet lancé en 2011, bdd dans Agorha + Blog de recherche pour diffuser et dataviz et enrichissement avec Wikidata.

Nicolas Paotin ? qui entre deux guerres beaucoup de recherche pour retrouver provenance à partir des catalogues de vente. Sources numérisées dans le cadre du programme.

Exploite en plus les PV des ventes aux enchères conservées aux archives de Paris = nom des acheteurs et prix. Approche systématique, car traiter toutes les ventes depuis un siècle.

Mise en place de la bdd en 2011, structure notices pour les ventes, liées à des ventes de lots, qui sont connectées à des œuvres, des transactions avec information sur les prix, ainsi que tous les acteurs (experts, vendeur, acheteurs, marchand)

  • 724 acteurs
  • 1484 objets
  • 130 ventes
  • 2690 transactions

Agorah, le SI de l’INHA. Mis en ligne de 2011, puis subit une montée de version en 2018 et dispose d’intensifiants pérennes. Une métaphase mutualisée car 39 bases de données intégrées dans le système et que les notices sont partagées. Idée d’avoir une entité commune des données de la recherche produites par INHA.

Des bases prosopographiques, dictionnaire des élèves architectes, bases œuvres, etc.

Également un projet de redocumentarisation car apporte des informations issues de la recherche sur des objets que ne possède pas.

Actuellement dialogue compétitif pour refonte et remodularisation complète d’Agorha. Partait du constat que pas d’espace qui permettait de visualiser les données de la recherche et de les rééditorialiser.

Playfair « en fait de calcul et de proportion le plus s^ru moyen de frapper l’esprit est de parler aux yeux »

Bertin « on ne lit pas un graphique, on lui pose des questions » arriver visualisation pour répondre aux questions des chercheurs.

Réalisé visualisation interactive, capitaliser sur l’énorme travail de dépouillement. Proposer une nouvelle approche éditoriale et toucher autre public. Réfléchir à des acteurs qui font partie de cette recherche mais pour auxquels l’austérité de la base de données ne permettait pas d’y entrer.

Logique de publication au fur et à mesure de la recherche. Logique de pas à pas. Ne pas attendre d’avoir terminé pour publier.

Travail avec WDODATA société de data journalisme pour faire parler les données.

Synthétiser enjeux essentiels du corpus. Travail itératif. Visualisation qui sert à un contrôle qualité des données. Ou identifier pb de structuration de la base de données pour pouvoir faire certains affichages. Contrôle possible de la qualité et revenir aux données initiales.

3 approches structurantes dans l’application, 3 portes d’entrée par les objets : raconter des parcours de vie entre lieu de création, lieu de découverte et historique acquisition.

Pour les acteurs, qui a acheté quoi et à qui : possibilité d‘identifier un réseau d’acteur.

Par les valeurs pour pouvoir comparer et visualiser les transactions par objet et valeurs. Ici interactivité.

Logique de publication « Pas à pas ». Première mise en ligne un mois après la publication. Puis dépouillement.

Créer des portes entre ces différents objets. Cf. Détails de l’interface. Sur les ventes peut accéder à la notice des acteurs, pour accéder au skater plot ? des valeurs.

Entrée qui donne envie d’un savoir plus, texte accueil. Parcours aléatoire au sein de 10 objets mis en avants. Peut voir le parcours de l’objet à travers les 4 moments de la vie de l’objet documenté par le projet : création, découverte, vente, musée.

Carte dynamique et chronologie qui permet de suivre la circulation.

Utilisation du corpus pour introduction à la DAH.

Question alimenter des données à partir d’une source extérieur. Ici a travaillé à partir de Wikidata car MET mis toutes ses données à cet endroit. Dans le champ provenance rien. Nous beaucoup d’information sur la provenance. Alimente ainsi Wikipédia.

Wikidata considéré comme une base secondaire. En ajoutant un sourcing de l’information avec lien vers la base de données où toutes les références archivistiques. Wikidata ne dit pas la vérité, va seulement ajouter des statements qui sont ajoutés.

S’inscrit dans un courant de recherche beaucoup plus large et porteur sur la provenance. Cf. Bénédicte Savoie. Voulu tester exploration et conséquences pour nous sur ce que fait apparaître et relations pour les autres

Discussion

Comment positionne le projet par rapport au besoin émergeant des chercheurs de pouvoir récupérer des dumps sans passer par des API. Cf. Clarisse Bardillot.

Sur visualisation Thèse de Christophe Tricot, Annecy sur ce que disent les visualisations et comment tenir un discours à partir d’elle.

https://www.theses.fr/2006CHAMS032

William Tuft les 12 règles de la visualisation de données.