Ceci est l'ensemble du code utilisé pour l'oeuvre "Parasite plastique". Vous pouvez consulter la partie web de l'oeuvre ici.
Dans cet univers où le plastique est rendu organique, l'artificiel et le naturel ne font qu'un, l'humain devenant un animal, une bestiole, un parasite. Je veux explorer la relation ironique de notre peur/haine envers les virus et les espèces envahissantes, même si, selon certaines définitions l’humain est un parasite de son environnement qu’il transforme et détruit. De même, notre peur grandissante des virus informatiques et de la sécurité de nos informations personnelles témoignent de notre monde où les limites entre la réalité et le virtuel sont de plus en plus floue. Il faut prendre conscience de nos actions et des informations que nous censurons ou partageons qui transmettent nos idées infectant nos pensées et nos corps. Quel est notre responsabilité face à nos opinions, nos habitudes quotidiennes, l’abus de production et la marchandisation de nos ressources et de la vie ? Occupés à nous distraire et à se définir une identité normative, nous fermons les yeux sur les déséquilibres et inégalités qui affectent les populations et les obligent à migrer, augmentant ainsi autant les possibilités de transmission de maladies que le nombre de virus informatiques, source de notre hypocrisie. À travers mon assemblage, je cherche à représenter notre société actuelle et future dans une beauté superficielle où le plastique et le numérique sont notre environnement et notre consommation.
- Oeuvre par Tasha Oest O'Leary (@mewmewpewpew)
- Conception du site web par Léonard Oest O'Leary (@leo-ard) et Tasha Oest O'Leary